On trouve toutes sortes de choses dans le métro new-yorkais : des déchets, de la musique, des rats, des cinglés— et, parfois, de la poésie. Aujourd’hui, je voulais partager un poème affiché dans un des trains de la ligne 7 qui m’a touché, et dont voici ma traduction.
Chaque feuille qui tombe
Chang, Victoria (2022). The Trees Witness Everything (Port Townsend: Copper Canyon Press) ; ma traduction.
ne s’arrête jamais de tomber. Je croyais autrefois
que les feuilles n’étaient que des feuilles.
Maintenant, je crois qu’elles sont capables de ressentir,
dans leur recherche d’un endroit où se poser—
dans les cheveux de quelqu’un, sur un banc dans un parc, sous
un doigt. Est-ce que ce n’est pas
comme nous, allant d’un endroit à
un autre, à essayer d’être vivants ?
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