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Mise à jour (partie II)

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Photo : Kübra Tokur

Le Train F

On ne va pas y aller par quatre chemins : les New-Yorkais sont obsédés par le métro (qu’ils appellent « train », de la même manière qu’ils appellent le funiculaire « tram », et le sirop de maïs riche en fructose qu’ils ingurgitent à tous les repas « food »). En tout cas, ceux qui ne sont pas bizarres et qui ont le bon sens de comprendre que le métro est sans doute la meilleure chose qui soit jamais arrivée à New York. Le métro, c’est la liberté dans une ville congestionnée en permanence par des voitures qui n’ont aucune véritable raison de s’y trouver (mais ça, c’est un débat pour un autre jour). Le métro est pratique, rapide, et fondamentalement génial. 

Quand il circule. 

Malheureusement, en mai 2023 — il y a un an, donc —, la MTA (la société new-yorkaise de transports publics) a annoncé que le Train F devait faire l’objet de travaux de remplacement des voies, et que ce serait un chantier d’envergure (à comprendre : interminable). Le plan initial était que le F passe toutes les 20 minutes dans chaque sens (vers le Queens et vers Manhattan) la semaine, avec des absences totales de métro le soir et les weekends. Et franchement, ça n’aurait pas été bien grave si (1) nous n’habitions pas sur UNE ÎLE et (2) le F n’était pas LA SEULE LIGNE DE MÉTRO à desservir Roosevelt Island, mais manifestement, ce sont là deux détails dont à la fois la MTA et le RIOC (la corporation qui gère l’île) ont préféré ne pas tenir compte. Bref, ça a été un foutoir sans nom pendant 11 mois.

Vous me direz, « Oui, mais il y a le tram ! », et vous auriez bien raison. Mais ça, c’est sans compter le point (3) : les touristes (et si vous avez négligé cet aspect des choses, ne vous en faites pas, la MTA et le RIOC aussi). Il se fait que toute une brochette d’influenceurs ont eu la bonne idée de faire un pataquès autour du tram sur TiKTok, au format putaclic du style « Top 5 des activités gratuites à New York » (particulièrement populaire en France, d’ailleurs), ce qui a eu pour conséquence désastreuse de convertir fonctionnellement le tram en attraction touristique façon Disneyland. 

Regardez bien : seule la ligne F s’arrête sur Roosevelt Island ; les autres passent en-dessous sans s’arrêter

Donc la plupart de nos weekends ces derniers mois se passaient selon l’une des deux options suivantes: (A) nous décidions d’aller à Manhattan manger un morceau ou faire des courses, mais en l’absence de train F régulier, nous marchions jusqu’au ferry (c’est plus long que le tram, mais il devait théoriquement il y avoir moins de touristes), qui était inévitablement en retard, donc nous attendions 40 minutes, pour ensuite qu’on nous refuse d’embarquer parce qu’il y avait trop de touristes, et que les touristes poussaient pour être les premiers à embarquer (j’explique : certains touristes venaient sur l’île avec le tram, se rendaient compte que c’était juste un bête bus aérien et ne pouvaient pas filmer de video pour leur Instagram vu qu’il y avait trop de monde et qu’ils ne voyaient rien, et décidaient par conséquent de rentrer en ferry) ; sachant que le ferry suivant ne serait là qu’une heure plus tard, nous passions devant l’arrêt de tram pour vérifier si toutefois il n’était pas quand même un tout petit peu possible de le prendre (non), puis vers la station de métro ou nous apprenions que même la navette était supprimée, pour finir par décider de prendre un taxi ou un Uber (dont les prix avaient doublé parce que s’il y a bien un truc que les Américains adorent, c’est capitaliser sur l’absence de choix), et (B) nous restions chez nous pour éviter de passer la journée à essayer de quitter l’île. Notez bien que souvent, même quand nous choisissions la solution (A), elle se transformait en solution (B) au bout de deux ou trois heures à nous énerver dans toutes les files possibles et imaginables. 

Bref, c’était frustrant, mais c’est fini ! Depuis le mois dernier, le F a repris son horaire normal, et on peut de nouveau circuler librement. On se sent un peu comme Mel Gibson dans Braveheart. Par contre, les touristes continuent à remplir les deux pauvres wagons du tram à toute heure du jour et de la nuit, mais heureusement, maintenant, on peut les éviter entièrement et prendre uniquement le métro.

(Mon papa trouvait que j’exagérais quand je lui parlais des touristes dans le tram, jusqu’à ce qu’il soit là par hasard le jour ou trois nanas complètement saoules ont hurlé tout le trajet et passé leur temps à demander à des inconnus de prendre des selfies avec elles, et elles ont foutu un tel dawa qu’un agent de police a dû intervenir. Et devinez quoi? C’étaient des Belges. La honte internationale.)

Le matin-même de la réouverture de la ligne F, il y avait une je-ne-sais-quoi dans l’air de magique, de vaguement printanier, plein d’optimisme. Le train est arrivé à l’heure, et je suis montée dedans en me prenant un peu pour un personnage d’un film de Wes Anderson. Bien sûr, le wagon était bondé. « Ah, mon F bien aimé ! », me disais-je tout juste lorsque j’ai croisé le regard de la dame en face de moi, une infirmière en tenue de travail — du genre qui ne sourcille pas quand quelqu’un débarque aux urgences avec une plaie béante ou un membre en moins — qui me fixait d’un air paniqué et faisait « non » de la tête comme pour me prévenir de quelque chose. Trop tard, les portes se refermaient derrière moi et le train démarrait. La dame maintenait toujours le contact visuel avec moi, les yeux écarquillés ; elle attendait visiblement quelque chose. C’est là que j’ai respiré, et j’ai compris. L’odeur qui a envahi mes narines, reconnaissable entre toutes, était celle de la diarrhée encore chaude. Quelqu’un dans le wagon avait été très malade, et à en juger par l’agressivité de l’odeur, ça avait dû se passer au cours des trois dernières minutes. J’ai juste fait « Oh ! » avant de me concentrer pour réprimer une nausée, puis l’infirmière a juste dit « The F is back, baby! » et on a partagé un fou rire jusqu’à la station suivante, à laquelle nous sommes descendues pour attendre le train suivant, parce qu’en dépit de ce joyeux moment de communion toute new-yorkaise entre deux inconnues, nous n’avions pas particulièrement envie de nous exposer inutilement à la dysenterie ou à la peste.

Bref, the F is back, baby!

Photo : Carnets new-yorkais

La vie en appartement

Cet aspect des choses n’est pas entièrement lié à la ville en elle-même (quoique, Manhattan a tout de même bien plus d’appartements que de maisons), mais aux conséquences de tout déménagement d’un grand espace à un espace plus petit. En arrivant ici, nous sommes passés d’une maison qui comptait six pièces (plus une cave, un grenier et un jardin) à un trois pièces, ce qui réduit considérablement l’espace habitable, et surtout, le nombre de brols que nous pouvons garder. Et pour des bordéliques maximalistes comme nous, c’est un peu difficile, mais ça nous a fait le plus grand bien.

Notre appartement est tout de même relativement grand (pour New York, s’entend) : nous avons deux chambres (dont une fait office de chambre d’amis/bureau), deux salles de bain, un walk-in closet (on n’est pas au niveau de Kylie Jenner, mais ça fait le job), et une cuisine ouverte sur le salon, où en plus des canapés (oui, « canapés » au pluriel, si vous avez des questions, adressez-les à Jon) et bibliothèques nous avons pu mettre une petite table de salle à manger, un bar, et mon énorme buffet turquoise. Les espaces étant bien carrés et pensés intelligemment, ça a été relativement facile de mettre toutes nos affaires, même si j’ai un peu paniqué en voyant arriver le camion. J’étais convaincue que tout ne rentrerait pas, mais au final, on a encore pu ajouter un paquet de bibliothèques. La cuisine est petite mais fonctionnelle, et contrairement aux autres Européens du bâtiment, je ne trouve pas que les armoires soient trop petites. En plus de ça, nous avons un cagibi dans l’entrée pour ranger les manteaux, l’aspirateur, et les autres choses qui ne trouvent pas leur place ailleurs. 

Les aspects négatifs de la vie en appartement : 

C’est pas notre laundry room, mais ça y ressemble. Photo : Nacka via Pixabay

L’absence de machine à laver. Dans notre résidence, seuls les appartements de trois chambres disposent d’une machine à laver « in unit » et pour tous les autres, c’est direction la laverie au rez-de-chaussée. Ça m’a demandé pas mal de temps pour me faire à l’idée que je devais faire mes lessives dans un espace communal, et dans des machines utilisées par d’autres personnes. Ce n’est pas mon aspect préféré de la vie en appartement, mais il a tout de suite été évident qu’il faudrait compromettre sur certains points de notre liste de critères lorsque nous étions à la recherche d’un logement, parce que ce ne serait pas possible de tout avoir. Le compromis, en l’occurrence, était d’avoir soit un appartement avec une machine à laver et un balcon, soit situé à un étage inférieur au dixième. Étant donné que statistiquement, plus l’appartement est bas, plus les chances de survie en cas d’incendie sont élevées, et moins c’est pénible de rentrer chez soi quand les ascenseurs sont en panne (ce qui arrive au moins une fois par an dans tous les bâtiments), nous avons privilégié l’appartement situé au troisième étage à celui du 19ème. En plus, il venait d’être refait à neuf. J’essaie de penser à ça quand je trimballe ma manne à linge, mon détergent et mon adoucissant à travers tout le rez-de-chaussée pour la troisième fois de la semaine.
Les odeurs qui émanent de chez les voisins. Nino, le gars de la maintenance qui vient parfois prendre le café chez nous, nous a expliqué que les hottes n’étaient pas connectées à quoi que ce soit, et que donc les odeurs n’avaient pas vraiment d’endroit où aller. Combinez à ça la famille de l’étage du dessus qui semble se nourrir exclusivement de chou rance et de maquereau frit, et celle du bout du couloir qui cuisine avec la porte grande ouverte et a pour passion de brûler tout ce qui est potentiellement comestible, ça vous donne une idée de l’odeur à l’heure des repas. 
Les finitions à la sauce « proprio ». C’est bien connu, à partir du moment où loger des personnes relève de l’entreprise commerciale, le but du jeu devient rapidement de maximiser les profits. Pour ce faire, il convient de faire rentrer un maximum de pognon (loyers élevés) tout en engageant le moins de frais possibles (travaux cosmétiques et à base de bouts de ficelles). Par exemple, le classique qui consiste à payer les peintres à la tâche, ce qui fait qu’ils peignent les charnières de toutes les portes jusqu’à ce qu’on puisse à peine les ouvrir (et comme on repeint à chaque fois qu’il y a des nouveaux locataires, mais qu’on ne décape jamais, je vous laisse imaginer l’épaisseur des couches successives de peinture qui, doucement mais sûrement, se rapprochent de l’inéluctable point de rupture où des flocons desséchés se détachent des surfaces au moindre mouvement).
Le manque de luminaires, qui n’en finit pas d’alimenter les conversations des étrangers fraîchement arrivés et qui découvrent pour la première fois cette caractéristique étrange de l’appartement américain. Il n’y a pas de plafonnier sauf dans la cuisine et les salles de bain. Pour le reste, les lampes ne sont pas comprises dans l’équipement de base d’un appartement non meublé ; même pas une ampoule ou un câble électrique où brancher un plafonnier. Il faut donc acheter ses propres luminaires et les installer, ce qui a pour inconvénient d’occuper des prises électriques dont le nombre est déjà limité, donc nous survivons tous grâce aux multiprises. Je trouve ça particulièrement débile, et mes goûts d’Européenne ne me permettront sans doute jamais de me faire à ces grands plafonds vides et nus. 

Les aspects positifs de la vie en appartement : 

La master bedroom, conception anglo-saxonne qui consiste à avoir une salle de bain attenante à la chambre à coucher principale. C’est vraiment pratique. 
La deuxième salle de bain, qui se trouve en face de la chambre d’amis, et qui permet à nos invités de disposer de leur propre espace sans qu’on se marche dessus.
Les espaces de rangement « à la française » avec des placards intégrés dans les deux chambres, le cagibi de l’entrée et le walk-in closet. Mine de rien, ça fait pas mal de place pour ranger ses affaires, même quand on est bordélique maximaliste, et ça permet de conserver une apparence relativement nette sans devoir s’encombrer d’armoires.
Les angles droits ; après avoir vécu dans une maison où aucun mur n’était parfaitement à 90° par rapport au mur d’à côté, j’apprécie la symétrie et la facilité à mettre les meubles et les cadres de niveau sans trop d’effort (il faut dire aussi que je me suis offert un niveau laser, et que c’est probablement l’outil le plus cool que j’aie jamais eu).
La sécurité. Déjà on habite dans un des quartiers les plus tranquilles de New York, mais en plus, on a un concierge 24h/24 et un système de badges pour déverrouiller les portes principales.
La terrasse de notre résidence, qui est la seule de l’île à disposer d’arbres et à être orientée au sud-ouest, ce qui nous garantit du soleil tout l’après-midi et une vue dégagée de l’Empire State Building. En plus, elle est en bord de rivière. Comme personne d’autre ne semble s’intéresser à la terrasse, Jon et moi sommes la plupart du temps les seuls à en profiter, et c’est comme si nous avions notre propre espace extérieur personnel ; un vrai luxe.
Les petits plus : notre résidence a un grand billard américain, une salle de sports (dont l’accès est compris dans le loyer), une piscine (abonnement non compris dans le loyer et un peu cher à mon goût), et un grand nombre d’employés de maintenance qui s’assurent en permanence que tout roule, de la plomberie à la réception de colis. En plus, ils sont vraiment super sympas.
— Le gros plus : l’absence de stress inhérent à la propriété. Avant de devenir locataire, je ne m’étais pas rendu compte de l’anxiété générée par le fait d’avoir sa propre maison. De l’invasion de fourmis volantes dans l’armoire de la cuisine à l’humidité ascensionnelle, en passant par le calcaire qui bloque les chasses d’eau et les inondations à la cave, être propriétaires de notre maison comportait son lot d’appréhensions et de mauvaises surprises, et ça nous arrivait de nous inquiéter, en rentrant chez nous, de ce qu’on allait y trouver. Ici, rien n’est notre problème, parce que nous ne sommes que locataires. L’usure normale, les soucis techniques, le remplacement de la tuyauterie, ce sont des problèmes pour le management de la résidence, pas pour nous ; et s’il y a du matériel à remplacer, l’argent ne sort pas de notre poche et ne constitue donc pas une dépense imprévue qui mettrait notre budget en péril. Pas non plus de milliers d’Euros à prévoir pour les diverses assurances liées à la propriété ; nous payons $150 annuels d’assurance locative, qui couvre à la fois les dommages que nous pourrions causer au logement et les dommages que le logement pourrait causer à nos affaires, et c’est marre
— L’autre gros plus : le sens de la communauté. En déménageant aux États-Unis, un pays où nous ne connaissions pas une âme sur un continent où nous n’avions jamais mis les pieds, nous nous étions plus ou moins résolus à mener une existence solitaire juste tous les deux. C’est tout le contraire qui s’est passé. Les résidences ici incitent à une certaine convivialité (au sens premier de « vivre ensemble »). Nous avons un bon réseau de soutien dans notre bâtiment, et nos voisins sont devenus nos amis. Ce weekend, par exemple, nous sommes invités à regarder l’Eurovision chez Steven et José Carlos au 5ème (dont nous gardons de temps en temps le bébé et qui nous obligent à aller à Broadway), et nous allons promener le chien de Keerthy au 22ème (qui a pourtant deux colocataires, mais apparemment le chien nous « préfère ») ; deux fois par semaine, je prends un café avec Maryann au 17ème (dont l’ensemble de la famille Arméno-Syrienne nous a adopté comme les enfants de la maison et nous gave jusqu’à ce que nous soyons malades à Thanksgiving); au deuxième, José (il y a trop de Josés dans la résidence, mais ils ne veulent pas changer de prénom peu importe combien de fois où on insiste) nous invite pour des dégustations de vin/récitals de piano, et au bout de notre couloir, Régis (qui est steward chez Delta) m’envoie un texto quand il atterrit en France pour savoir si je veux du saucisson (Oui, Régis, évidemment que je veux du saucisson, de préférence du Justin Bridou aux noisettes). C’est un groupe solide, avec lequel nous sortons fréquemment, et avec qui nous échangeons les bons plans. C’est très rassurant de savoir qu’ils sont là pour nous en cas de souci, et il y a toujours quelqu’un pour nourrir Patrick si nous partons en weekend. Ça fait un peu auberge espagnole, mais d’un autre côté, quand la porte est fermée, c’est chacun chez soi (sauf en cas d’urgence, ça va de soi).

Il y a des avantages et des inconvénients, mais dans l’ensemble, c’est un style de vie qui nous convient bien pour l’instant, et nous aimons beaucoup notre appartement.

Photo : Lil artsy

Remarques finales

Vous l’aurez compris, notre vie à New York au cours de l’année écoulée a été bien différente de notre vie en Belgique. Nous avons dû nous adapter à des spécificités culturelles locales, et nous profitons de la ville et de ce qu’elle a à nous offrir, surtout sur le plan culturel. Bien sûr, nos familles et nos amis nous manquent beaucoup ; c’est le prix à payer pour les choix que nous avons faits. Malgré cela, nous avons quand même trouvé ici une forme de communauté qui nous permet de ne pas nous sentir isolés. 

La nourriture, la vraie, celle qui ne contient pas majoritairement du sucre et du gras, me manque aussi. Il y a des choses que je peux cuisiner de zéro, et d’autres pour lesquelles je ne trouve même pas les ingrédients, et je commence à rêver d’un repas à la friterie (« petite frite, chasseur, sauce Hawaï »), d’un couscous-merguez, d’un pâté en croûte et d’une vraie pizza. J’ai aussi trouvé des choses que j’aime ici (matzo ball soup, black and white cookies, bretzels, etc.), mais ça ne remplace pas le goût des plats auxquels je suis attachée et la nourriture américaine reste généralement une source de déception ; c’est d’autant plus difficile quand on aime bien bien manger. 

Le temps est passé à une allure folle. Les Américains marquent le temps de manière bien plus cadencée que les Européens, il me semble ; ils sont toujours dans l’attente de la célébration suivante, d’Halloween à Labor Day, du 4 juillet au Super Bowl. C’est assez intéressant dans la mesure où le passage du temps est ritualisé de manière très forte autour de repas traditionnels, de parades et, évidemment, de soldes monstres dans les magasins. 

Je vous laisse sur ces considérations ; je n’ai pas vraiment de conclusion à apporter à tout cela. Après tout, l’histoire n’est pas finie !

Je vous embrasse bien fort, 

Justine 

P.S.: J’en profite pour faire un coucou à Soy, qui lira sans doute ceci avec son thé, et à Val, dont avec un peu de chance, le train ne sera pas trop en retard.

Premier apéro de la saison sur la terrasse ! Photo : Carnets new-yorkais

Textes et images ©Carnets new-yorkais.

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